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~*Anel B'z*~

6 septembre 2006

Histoire de voler un peu plus loin.

Je tourne la page. Je crois que ce blog va explosé de souvenirs, alors je vais m'installer ailleurs. Histoire de voler un peu plus loin, mais pas de décoller completement, je reste dans le même monde, avec un nom différent.

C'est par là.

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5 juillet 2006

Dans ton cul.

J'avais décider que je n'me plaindrais pas, que c'était pas la peine, parce que c'est-encore-pire-pour-les-autres, mais après discution, je suis une de celle qui s'en sort le plus mal. Parce que oui, figurez vous que j'en ai pris un sacré coup. Voir ma soeur qui me balance à la gueule en pleurant que je l'aime plus et que je pense qu'à mes amis, ça retourne le coeur, le ventre, et bien d'autres choses encore. Entendre mes parents me criés que mon attitude à la maison est inadmissible, que je les prends pour des sous merdes et que encore une fois "y a que la vérité mes amis qui comptent".

Tout se déclanche à cause d'une histoire à la con. Grave, certes, mais quand même parce que putain. Chez moi c'est à la limite de l'invivabilité. On tourne tous en rond, parce que putain c'est de leur faute à eux aussi. Comme si y avait que les parents qu'avaient le droit d'aller mal, comme si ils étaient les seuls à pouvoir nous cracher leurs humeurs en pleine face.

Tous mes amis sont ensemble dans un petit parc. Et moi je suis chez moi. Parce que j'avais droit qu'à une heure de liberté. Dans ton cul.

Punition à la con. J'emmerde le monde. Je suis nombriliste et ne pense qu'à ma gueule, et encore une fois, je vous emmerde.

Mais quand même, Elle, je l'aime, alors je tacherais de m'écraser, un peu.

30 juin 2006

Allez vous faire foutre

Un peu perdue à cause de mes humeurs qui s'éparpillent. Internet bug. Je suis fatiguée, et ça n'va déjà plus. Je pleure, encore et encore. C'est comme le sommeil quand il ne réparre pas mon ésprit trop fatigué. Les larmes roulent sur mes joues, de plus en plus vite, et pourtant je n'me sens pas vidée, et je sais que je n'en sortirais pas le sourire aux lèvres. J'en ai marre du foot. Je sature de tout. Il y a quelque chose. Il finira par s'accrocher. J'ai 24 boutons de moustiques sur la jambe gauche. J'ai perdu 4,5 kilos et je suis plus que fière de moi. Reste à faire fondre ces hanches trop encombrantes. Plus que 3 semaines. Je perds 500 grammes à chaque soirée. Courage. Mon portable ne sonne plus. Tout l'monde s'envole. Pas de nouvelle de C. qui elle me manque. Je suis frustrée de ne rien ressentir face à eux, que je pourrais appeler des amis, si seulement je savais c'que c'était. C'est d'accord pour ce week end. "Je connais pas le conducteur de la voiture, alors tu fais attention, si il a bu ou quoi que ce soit, tu montes pas dans la voiture et tu nous appelles. Et surtout vous ne bougez pas de chez Tifenn." Ouais ouais Papa.

23 juin 2006

A la folie

J'en crève d'envie. M'étouffer de mon propre rire. Ce rire que j'aime moi aussi, surement autant qu'elle. Ce rire de gosse. Envie de me rouler par terre, comme quand il est trop fort, qu'il m'emporte et qu'il m'abat. Putain de rire, je t'aime.

Entre deux hoquets, prendre le temps de dire : mais arrete. Parce qu'on m'embete, mais que dans l'fond ça m'amuse terriblement. Ces mots tellement naturels que je pourrais répeter des millions de fois, même si on ne m'écoute déjà plus, et que même moi je n'y fais plus attention. Ils sortent tout seuls et s'en vont courir dans les champs, au milieu des bouses de vaches. On les entend vaguement, au loin. Ils nous font sourire dans notre tête. On a même plus le courage.

Alors j'ose le dire, j'aime mon rire. A la folie. Mais seulement lui. Ce rire nerveux, épuisé. Ce rire en cascade qui roule dans l'herbe, effleurant les paquerettes avec délicatesse.

Ce rire qui fait courir les fourmis jusque dans mon dos. Tellement vite que j'en ai la tête qui tourne. Comme ces chaises qui n'en finissent plus de voler. Et je ris, encore, encore et encore ...m_dscf1565











Photo : Bouw P'z

19 juin 2006

Putain

Je réalise que j'ai jeté des dizaines de personnes à cause d'un manque de sentiment qui en réalité n'en était pas un. Putain. Comment j'ai pu être aussi méchante, comment j'ai pu les ignorer à c'point alors qu'ils m'ont tous fait changer, qu'ils ont toujours pris le temps de répondre à mes questions, qu'ils ont toujours pleurer avec moi et qu'ils ont tous partager mes fous rires. Je sais à peine c'que veut dire le verbe aimer, quand ce n'est pas avec elle. En réalité j'ai oublié. Mes mots n'ont pas de sens. Je suis amnésique, ou amnésiée. J'ai oublié l'amitié. Pardon.

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16 juin 2006

Dans l'ombre du cerisier

L'ignorance l'ignorance l'ignorance. Déjà partie, presque envolée. Tu m'avais dit. J'écris des tonnes de lettres dans ma tête, des mots dont personne ne verra jamais la couleur. Ils sonnent bien pourtant. Mais ma mémoire me fait faux bond, et j'oublie. Comme elle, comme toi, comme eux. Ils m'oublieront et moi je perds la tête. Il était là, dans l'ombre du cerisier. Le vieux bonhomme que je deteste tant, qui s'amuse à me pourrir mes nuits. Et toi tu es partie. Alors que. On avait dit qu'on continuerait à rêver. L'ignorante ignorée. Je penche à gauche, tu penches à droite, t'as oublié de me donner la main pour retrouver l'équilibre. Je coule, tu coules, il coule, nous coulons, vous coulez, ils coulent.

Les papillons me manquent. L'émotion s'en va et je n'ressens plus rien. Peut être que tu finiras par devenir ce fantôme que tu cherches tant. Mais tu me manques, là.

29 mai 2006

La chambre à souris. C'était tellement ça

La chambre à souris. C'était tellement ça finalement. On s'enfermait dedans, ronger par la peur qu'elles nous grignotent. Vague appel à l'aide au travers de la gaine de chauffage. Comme si le couloir de la chambre nous  entendait. Lit dodo, lit tiroir et lit du haut. Comme quelque chose d'inoubliable. Le lit de mon papa, bien caché dans le grenier. J'aurai voulu dormir encore dedans. Juste à coté de l'interrupteur. J'étais toujours de service pour éteindre la lumière. Les crêpes jetées par la fênetre, juste pour voir si les vaches savaient faire du freesbee. Les fous rires dans les champs. Les je t'aime criés au loin, ou juste à elle, avec qui j'ai tout partagé. Les balades en vélo. Elle me laissait toujours le plus nul. Le grenier. Les matelas au sol sur lesquels on sautait la veille de Noël et le bruit des cloches, au loin. Le célèbre jeu de la vache sans tache, un vieu bouchon, une odeur de brûlée. Les gateaux qu'on a inventé. Les pimousses fondu au micro onde, puis cuient dans la four, bien casés dans une tarte. Les ptits pots. Elle adore ça, et je m'en souviendrais toujours. Et la tour St Clair ...

27 mai 2006

Ma vie est palpitante

En cette magnifique après midi brouillard, je me décide enfin à finir de ranger ma chambre. Après une très longue reflexion, je parviens enfin à me décider quant à la disposition du peu de meubles qui m'appartient. Et ça donne ça. Je vous souhaite bonne chance. Mais c'qui compte, c'est que moi j'arrive à lire. Bref, le plus compliqué dans cette affaire c'est ... non, à vrai dire, tout est compliqué. Alors, telle une jeune demoiselle brave et courageuse, que je suis, je descends sagement les escaliers à la recherche d'un aspirateur. Enfin, de l'aspirateur, parce que chez moi, y en a qu'un. J'ouvre délicatement le placard dans lequel il est censé se cacher, et je m'appercois qu'il s'est miraculeusement transformer. Parce que oui, mes amis, avant mon aspirateur il était tout noir, et le voilà rouge et gris. Je vais donc trouver mes parents, en leur demandant la cause de cette métamorphose (et ça rime en plus). Ma mère m'annonce alors avec un grand sourire que ça fait 3 mois qu'on a changé d'aspirateur. A croire que je n'vis pas chez moi. Enfin bref ... (à lire façon Francklin [non pas dans l'dessin animé] dans Ma famille d'abord). Vu que mes meubles logeaient dans le couloir depuis déjà deux jours; dans ma chambre, ça resonnait. Même que j'trouvais ça vachement fun. Mais, quand on passe l'aspirateur, c'est déjà moins fun. Parce que le bruit de l'aspirateur c'est déjà pas super méga top cool, alors si il est super méga amplifié, c'est encore moins super méga top cool.

Suite au passage d'aspirateur, j'ai tenté de remettre mon lit (enfin ce qui me sert de lit) dans ma chambre. Mais, le matelas était bien trop lourd pour mes bras non musclés et graisseux. Alors j'ai appelé mon Super papa, qui contrairement aux Super héros, arrive en trainant du pied. Il m'aide quand même gentiment à porter mon lit. Mais là, il est trop parti en sucette en me racontant l'histoire de mon Super lit, qui a un coté été et un coté hiver. Si si si. Létipa génial ce lit ?

Sur ce je retourne à mes occupations. En vous souhaitant une bonne fin de journée.

25 mai 2006

Silence, il entre

Des fois, pour ne pas sursauter, on attend, sagement, attentif au moindre bruit. Et puis on s'habitue, et finalement on attend plus. C'est là qu'il arrive. Ce bruit qui brise les tympans, qui fait sursauter, ce bruit qu'on étranglerait, qu'on saignerait en le jetant furieusement à terre, la perceuse à la main.

C'est comme l'incompréhension incomprise. Comme le paradoxe même des choses. Voir son sourire qui coule, dégoulinant de sa propre connerie. Les escaliers n'ont plus d'angles droits, ils courent se cacher, abondonnant les marches en nous laissant tomber.

Sa voix fluête, remplie d'émotion, chanson d'enfant dont les paroles font sourire. Accompagnée par sa soeur, à la voix plus grave, elles rigolent, essayant tant bien que mal de n'pas perde le fil, tombant par terre quand le fou rire est trop fort, n'osant pas rester debout. Bien trop honteuses.

25 mai 2006

Ma chambre est morte

Je me suis lancée dans l'épreuve la plus difficile qui existe chez moi : ranger ma chambre. Je me mets devant ma porte, et regarde cette caverne d'un air desespérer. Mais comment m'y prendre ? Après mure reflexion, je decide de vider ma chambre de tous ses meubles [bon ok y en a seulement (la bibliothèque, mon truc pour les cours, mon lit, ma table de nuit [qui n'est même pas près de mon lit, aucun interet] et mon bureau) 5 mais quand même]. Il n'empeche que, en sortant tout ça de ma chambre, j'ai [sans le faire exprès, bien sur] bousillé ce qui me fait office de parquet, mais qui en réalité n'en est pas un. Mais en fait, faut que j'vous dise un truc, mon lit, c'est pas vraiment un lit. C'est un matelas, sur un sommier, posé sur le sol. Stop. Et après avoir enlevé le sommier ... vision d'horreur. Quatre énormes moutons de poussière [s'il vous plait, restez tranquille]. Mais moi vu que j'suis vachement futée, je cours chercher des lingettes Plizz. Oh yeah. C'est 'achement efficace. On dirait que les moutons adorent ce bout de je n'sais trop quoi qui aime s'accrocher aux ongles d'une façon assez particulière. Bref, après cette dure et longue épreuve, je m'attaque au tri. Oh un billet de 10 euros. Pis encore un autre. Et c'est à c'moment là que j'me rends compte de mon extrême richesse, parce que oui mes amis, moi, maintenant j'ai plein de sous, c'est comme si j'venais d'apprendre que j'avais eu un héritage, c'est comme si ma chambre était morte et qu'elle avait fait apparaitre sa fortune pour me remercier de m'être si bien occupée d'elle pendant plus de 10 ans.

Mais ma chambre, en partant dans l'haut de là, m'a laissé de ptits cadeaux. Des farfadets. Maintenant y en a partout partout, et ça devient invivable. Parce que figurez vous, que j'avais trouvé un truc vraiment génialissime, que j'voulais l'afficher ici, mais que c'est pas possible, parce que les farfadets me l'ont piquer. Ils en font qu'à leur tête et moi j'en ai déjà marre. Alors j'arrete de ranger, j'abandonne lachement tous mes meubles. A partir de maintenant ils vivront dans le couloir [enfin jusqu'à temps que mes parents s'enervent c'est à dire dans environ deux heures].

Et moi je vais me faire un thé.

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